Doux et sécurisant, agréable et charmant.. En apparence, Heinrich est un homme au charme joviale, non dépourvu d'une certaine aura de mystère. Ses conversations sont souvent captivantes, courtoises et soutenus, (digne des apparats de la noblesse.) Il cherche à plaire, du moins (à être dans les bonnes grâces) cela pouvant se traduire par le devoir de repérer qui fait quoi et pourquoi ...  Il excelle lorsqu'il se met dans la position de celui qui protège, sert, soutient ou prend en charge. Heinrich est de ceux qui valorisent les responsabilités et les principes.

Toutefois, si sa première image force le respect, celle du shérif impitoyable ne le sera pas d'avantage. Heinrich est souvent perfectionniste, même si cette tendance ne s'exprime pleinement que dans certains domaines de prédilection : comme la chasse à l'homme. Ses exigences peuvent s'exercer dans son travail où il ne se permet aucune faille, se montrant même, vis-à-vis de ses collègues (ou lui même), particulièrement exigeant et autoritaire.

Heinrich est épris de convictions et de valeurs encrés comme le devoir ou la liberté. Sa jovialité est grande et s'exprime par le besoin de se mouvoir, de s'accomplir en d'aidant les autres, de la vitesse ou des remises en question constantes. Il est attiré par l'aventure et cela peut provoquer un itinéraire un peu anarchique ou agrémenté de nombreux virages s'il doit s'éprendre tout à coup d'une cause qu'il juge capital..

Aussi loin qu'il s'en souvienne, Heinrich passa la majeur partie de sa vie en Allemagne. Issu d'une famille modeste et très attachée aux coutumes dont il garda un souvenir assez mélancolique. Le début de sa vie d'adulte le formera très tôt aux malheurs, par la mort de ses parents, frères et soeurs, qui moururent lors de l'épidémie de vérole qui avait sévit peu avant son départ.

Homme éprit d'une justice vorace, Heinrich disposa malgré cela d'une nouvelle vie heureuse et d'une large souplesse d'étique par rapport à celle de son ancienne vie. Des l'âge de vingt-cinq ans il entame ironiquement d'excellentes relations avec quelques personnes influentes, (qui apprécie son phrasé et son beau langage d'européen) et qui lui apporterons toute la répartie nécessaire pour survivre dans ce nouveau monde hostile.Il faut dire que l'audace et l'intelligence du jeune Allemand on de quoi rendre admiratif, (tant sur le plan mentale que sur celui de ses relations.)

Heinrich se découvrira très jeune cette passion pour le risque, la traque et la soif absolue de justice. Elle lui deviendra même évidente lors de sa rencontre de la famille Candie, dont il apprit très vite à se méfier, malgré une amitié certaine porté à son égard.